La location longue durée, ou LLD, est une solution pour les gestionnaires de flotte. Elle permet à une entreprise d’utiliser un véhicule neuf pour une période et un kilométrage définis, en échange d’un loyer mensuel fixe. Une fois le contrat terminé, le véhicule est restitué au loueur.
Décrypter la location longue durée pour votre flotte
La LLD est un modèle de gestion de parc automobile. L’entreprise choisit des véhicules, s’engage sur une durée et un kilométrage, et le loyer mensuel couvre l’usage de la voiture ainsi que des services associés.
Dans ce modèle, l’entreprise n’est pas propriétaire du véhicule. Cette approche délègue la gestion opérationnelle et les risques financiers, comme la dépréciation du véhicule, au loueur. Un investissement est transformé en charge d’exploitation.
Que contient un contrat de LLD ?
Un contrat de LLD s’articule autour de plusieurs éléments. Ces éléments définissent le montant du loyer et les responsabilités de chaque partie.
Durée du contrat : L’engagement est compris entre 24 et 60 mois.
Kilométrage annuel : Un forfait est fixé au départ. Un dépassement à la fin du contrat engendre des frais.
Services inclus : L’entretien, l’assistance 24/7 et les réparations en cas de panne sont souvent intégrés. Il est possible d’ajouter des options comme l’assurance, la gestion des pneumatiques ou une carte carburant.
Restitution du véhicule : À la fin de la location, le véhicule est rendu. Il doit présenter un état d’usure correspondant à son âge et à son kilométrage.
L’atout de la LLD est la visibilité budgétaire. Le loyer est fixe, ce qui évite les coûts liés à un entretien ou une panne. Les charges sont lissées et prévisibles.
La différence avec l’achat
Le point qui change avec la LLD est l’absence de propriété. Contrairement à un achat, l’entreprise ne bloque pas une somme de sa trésorerie pour acquérir un actif qui perd de la valeur. Elle paie pour un droit d’usage et un ensemble de services.
Cette approche libère l’entreprise de la revente du véhicule. Le risque de décote est supporté par la société de location. Cette logique s’inscrit dans une stratégie de fleet management, où l’on cherche à externaliser les tâches pour se concentrer sur son activité. Si le sujet vous intéresse, notre article expliquant ce qu’est le fleet management vous donnera des informations.
Décortiquer le fonctionnement d’un contrat de LLD
Un contrat de location longue durée contient des paramètres qui définissent l’accord entre vous et le loueur. Ils fixent le montant de votre loyer mensuel et les règles pour la durée de la location. Ces éléments sont modulables pour correspondre aux besoins de votre flotte.
Le choix du véhicule est le point de départ. Le modèle, la motorisation, les équipements forment la base de calcul du loyer. Une voiture plus chère ou avec plus d’équipements aura un impact sur la facture mensuelle.
Viennent ensuite deux variables : la durée d’engagement et le kilométrage annuel. Ce duo encadre l’utilisation du véhicule.
Les piliers du contrat de LLD
Quatre éléments clés constituent la structure d’un contrat de LLD. Il faut les maîtriser pour éviter les surprises.
Le choix du véhicule : Le modèle et ses options influencent la valeur résiduelle estimée en fin de contrat, un facteur dans le calcul du loyer.
La durée de location : Les contrats s’étalent de 24 à 60 mois. Une durée plus longue permet d’étaler le coût, ce qui a tendance à réduire le loyer.
Le forfait kilométrique : C’est votre estimation du nombre de kilomètres que le véhicule parcourra chaque année. Il faut être précis à la signature.
Les services inclus : Le contrat intègre un ensemble de prestations.
En LLD, le loyer mensuel est une charge d’exploitation fixe. Il couvre l’amortissement financier du véhicule et le coût des services choisis. Le résultat est une visibilité sur vos dépenses.
Ces services associés sont le cœur de la LLD. Ils transforment une location de voiture en une solution de mobilité.
Les services couramment intégrés
Le principe de la LLD est de vous décharger de la gestion opérationnelle. Pour cela, plusieurs services sont inclus dans le loyer, couvrant les besoins d’un véhicule de société.
Entretien et réparations : Les révisions préconisées par le constructeur et les réparations mécaniques sont prises en charge.
Assistance : En cas de panne, d’accident ou de vol, une assistance est disponible 24h/24 et 7j/7 pour dépanner ou remorquer le véhicule.
Remplacement des pneumatiques : Le contrat peut inclure le changement des pneus usés, et prévoir des pneus hiver.
Véhicule de remplacement : Si le véhicule est immobilisé, un véhicule de courtoisie est mis à disposition pour garantir la continuité de l’activité.
L’arrivée au terme du contrat est une étape balisée. Le véhicule est restitué au loueur, qui procède à une inspection pour faire le point sur son état.
Le kilométrage réel est comparé au forfait initial. Si vous avez plus roulé que prévu, des pénalités s’appliquent. Le coût du kilomètre supplémentaire est fixé dans le contrat et se situe entre 0,05 € et 0,40 €.
L’état général du véhicule est aussi examiné. Une usure normale, liée à l’âge et au kilométrage, est acceptée. Des dégâts plus importants sont considérés comme anormaux. Dans ce cas, des frais de remise en état vous seront facturés.
Comparer la LLD, la LOA et l’achat direct
Choisir le mode de financement pour un véhicule d’entreprise est une décision qui impacte votre trésorerie, vos processus comptables et la gestion de votre flotte. Trois options existent : la location longue durée (LLD), la location avec option d’achat (LOA) et l’achat direct. Chaque solution a ses propres règles et répond à des besoins différents.
Pour voir clair, il faut analyser comment ces trois modèles influencent la structure financière et administrative de votre entreprise. On va les comparer sur plusieurs points : la sortie de trésorerie, la prévisibilité des coûts, la souplesse des contrats et qui gère le véhicule en fin de vie.
Ce schéma illustre les questions à se poser pour faire le bon choix en fonction de vos priorités.
La durée d’utilisation, le kilométrage prévu et votre besoin de services sont les facteurs qui vont orienter votre décision.
La location longue durée, une formule tout-en-un
La LLD est un service. Vous payez un loyer mensuel fixe, et en échange, vous utilisez le véhicule et bénéficiez de services : entretien, assistance, changement des pneus. L’avantage est la maîtrise de votre budget et la délégation de la gestion.
À la fin du contrat, vous rendez le véhicule. Il n’est pas nécessaire de se soucier de la revente ou de sa dépréciation. Ce risque est porté par le loueur. C’est une solution pour les entreprises qui veulent externaliser la gestion de leur parc pour se concentrer sur leur activité.
Le point clé de la LLD : le véhicule n’apparaît pas à l’actif du bilan. Les loyers sont des charges d’exploitation, ce qui préserve la capacité d’endettement.
Le contexte actuel rend cette option pertinente. En France, la durée de vie des véhicules s’allonge. Au 1er janvier 2025, le parc auto français comptait 39,7 millions de voitures particulières, avec un âge moyen de 11,5 ans. Avec un kilométrage moyen de 211 000 km au dernier contrôle technique, gérer la valeur résiduelle d’un véhicule est un enjeu pour un propriétaire. La LLD permet d’éviter cela.
La location avec option d’achat, une passerelle vers la propriété
La LOA, ou leasing, est un entre-deux. C’est une location avec une promesse de vente à la fin, à un prix fixé au départ. Vous louez le véhicule pour une période donnée, mais les services inclus sont généralement plus légers qu’en LLD.
À l’échéance, vous avez le choix : rendre le véhicule ou lever l’option d’achat. Cette formule offre une flexibilité en fin de parcours, mais demande une gestion des coûts d’entretien et vous laisse dans l’incertitude sur la pertinence du rachat.
Le loyer en LOA est souvent plus bas qu’en LLD, car il y a moins de services. En contrepartie, un dépôt de garantie est presque toujours demandé.
L’achat direct, l’investissement dans un actif
L’achat direct est la méthode où vous achetez le véhicule, qui devient un actif de l’entreprise. L’avantage est la liberté. Il n’y a pas de contrainte de kilométrage, vous pouvez le personnaliser et l’utiliser sans limites. Vous êtes propriétaire, vous gérez tout : assurance, entretien, réparations et la revente.
Le revers est que cette solution mobilise une part de votre trésorerie ou vous oblige à emprunter, ce qui pèse sur votre bilan. Elle vous expose au risque de dépréciation du véhicule et à la charge administrative liée à sa gestion et à sa revente.
Pour prendre une décision, il faut calculer et comparer le coût total de possession (TCO) pour chaque option. Pour approfondir, notre guide sur comment optimiser le TCO d’une flotte automobile vous donnera une méthodologie.
Comparatif des modes de financement automobile
Pour visualiser les forces et faiblesses de chaque option, ce tableau récapitule les différences entre la LLD, la LOA et l’achat.
Critère
LLD (Location Longue Durée)
LOA (Location avec Option d’Achat)
Achat direct
Propriété
Locataire
Locataire (avec option d’achat)
Propriétaire
Apport initial
Généralement aucun
Dépôt de garantie fréquent
Montant total ou apport pour crédit
Services inclus
Entretien, assistance, réparations
Services limités ou en option
Aucun, gestion par l’entreprise
Gestion de la revente
Assurée par le loueur
Restitution ou achat par l’entreprise
Assurée par l’entreprise
Traitement comptable
Charges d’exploitation
Charges, puis immobilisation si achat
Immobilisation à l’actif
Flexibilité
Ajustement contrat (durée/km)
Restitution ou achat en fin de contrat
Totale, sans contrainte contractuelle
Prévisibilité des coûts
Élevée (loyer fixe tout inclus)
Moyenne (loyer + frais non inclus)
Faible (coûts variables et imprévus)
Le choix dépendra de votre stratégie : tranquillité et budget maîtrisé avec la LLD, flexibilité et possibilité d’achat avec la LOA, ou contrôle et investissement à long terme avec l’achat.
Quels sont les bénéfices concrets de la LLD ?
Opter pour la location longue durée transforme la gestion de sa flotte automobile en un levier de performance. On passe de la possession de véhicules à une optimisation des ressources et des processus.
La LLD est devenue une solution en France. En juillet 2025, les immatriculations en LLD représentaient 29,1 % du marché global. Près de 60 % des immatriculations professionnelles passaient par ce canal. Ces chiffres montrent que les avantages de la LLD correspondent aux objectifs des entreprises.
Les avantages financiers directs
Le premier bénéfice est la maîtrise du budget. Avec la LLD, tout est inclus dans un loyer mensuel fixe : l’usage du véhicule, l’entretien, l’assistance. Cela évite les factures imprévues.
Un autre point est la préservation des liquidités. Contrairement à un achat qui immobilise un capital, la LLD ne demande aucun apport initial. Cet argent reste disponible pour être investi dans l’activité.
Enfin, la capacité d’endettement de l’entreprise reste intacte. Comptablement, les loyers de LLD sont considérés comme des charges externes et n’alourdissent pas le bilan.
La location longue durée véhicule transforme un investissement en une charge d’exploitation prévisible. Cette prévisibilité est un élément pour la planification financière d’une entreprise.
Les gains opérationnels pour l’entreprise
Au-delà de l’aspect financier, les avantages sur le terrain sont importants. Le principal gain est l’externalisation de la gestion de flotte. Les tâches administratives et techniques sont déléguées au loueur.
Voici ce que vous n’aurez plus à gérer :
La planification des entretiens : Le loueur s’occupe du calendrier des révisions et des contrôles techniques.
La gestion des pannes et réparations : Le loueur prend le relais et coordonne tout avec son réseau de garages.
L’administratif des assurances et sinistres : Le suivi des dossiers d’accident est pris en charge.
La logistique de fin de contrat : La revente du véhicule et le risque de dépréciation sont la responsabilité du loueur.
Ce transfert de responsabilités libère du temps pour vos collaborateurs, qui peuvent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.
L’impact sur la flotte et l’image de l’entreprise
Avec la LLD, le renouvellement du parc est régulier. Vos équipes roulent avec des véhicules récents, équipés des technologies en matière de sécurité et d’efficacité énergétique.
Les conséquences sont multiples. D’un côté, la sécurité des collaborateurs est renforcée grâce à des véhicules plus fiables. De l’autre, une flotte neuve et entretenue est une vitrine pour l’image de votre entreprise.
Enfin, disposer de véhicules récents simplifie le respect des normes environnementales. La LLD devient un outil pour piloter la transition énergétique de votre flotte, en intégrant des véhicules à faibles émissions. La part des modèles électriques en LLD, qui atteignait 20,9 % des immatriculations en juillet 2025, en est l’illustration.
Décrypter les impacts fiscaux et comptables
Gérer une flotte en LLD, c’est aussi composer avec la comptabilité et la fiscalité. Ces règles déterminent comment les coûts sont traités et comment les optimiser.
Sur le plan comptable, les loyers que vous payez chaque mois sont considérés comme des charges externes. Ils viennent diminuer le résultat de votre entreprise.
L’avantage se voit sur le bilan. Comme vous n’êtes pas propriétaire des véhicules, ils n’apparaissent pas dans vos immobilisations. Votre structure financière reste saine, sans alourdir votre endettement.
Le traitement fiscal des loyers
Côté fiscalité, les loyers d’une LLD sont déductibles de votre résultat imposable. C’est un levier pour réduire votre impôt sur les sociétés.
Pour les véhicules de tourisme, la part du loyer qui correspond à l’amortissement du véhicule est plafonnée. Si le loueur a acheté le véhicule au-delà d’un seuil (par exemple, 30 000 € pour un véhicule émettant moins de 20g de CO2/km), la part d’amortissement qui dépasse ce plafond n’est pas déductible. Vous devrez la réintégrer fiscalement.
Ce mécanisme est une incitation à choisir des véhicules pour maximiser les avantages fiscaux.
Maîtriser les taxes sur les véhicules de sociétés
La TVS (Taxe sur les Véhicules de Sociétés), remplacée par deux taxes annuelles, reste une charge pour toute flotte. Son calcul dépend des émissions de CO2 et de l’âge du véhicule.
La LLD donne une carte à jouer pour contrôler cette taxe. En choisissant des véhicules récents et peu polluants, vous pouvez alléger la facture. Les véhicules électriques, par exemple, sont souvent exonérés de la première composante de cette taxe.
Le choix de la motorisation dans un contrat LLD devient un acte de gestion fiscale.
Un contrat de LLD permet d’aligner vos besoins de mobilité avec une stratégie fiscale. Le choix des véhicules est la pierre angulaire de cette démarche.
L’avantage en nature, un point à ne pas négliger
Lorsqu’un collaborateur peut utiliser son véhicule de fonction pour ses trajets personnels, l’administration considère cela comme un avantage en nature (AEN). Cet avantage est soumis à cotisations sociales pour l’entreprise et à l’impôt sur le revenu pour le salarié.
Pour calculer l’AEN, il existe deux méthodes : les dépenses réelles ou un forfait annuel. En LLD, le calcul au forfait est le plus courant.
Ce forfait se base sur un pourcentage du coût global annuel du véhicule. Pour une voiture en location, on retient 30 % de ce coût (qui inclut le loyer, l’entretien et l’assurance).
L’impact de la loi d’orientation des mobilités (LOM)
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a changé les habitudes. Elle impose aux entreprises avec plus de 100 véhicules de respecter des quotas de véhicules à faibles émissions (VFE) à chaque renouvellement.
La LLD est une alliée. Grâce à la souplesse des contrats, vous pouvez intégrer des véhicules électriques ou hybrides rechargeables sans sortir une trésorerie importante pour les acheter. Le marché a suivi le mouvement.
Les chiffres le montrent : au premier trimestre 2025, les véhicules 100% électriques représentaient près de 25 % des nouveaux contrats LLD pour les professionnels. Cette dynamique montre que la LLD est un outil pour la transition énergétique des flottes. Vous pouvez consulter les tendances LLD de 2025 sur dlm.fr pour approfondir le sujet.
Cette transition est encouragée par des réformes, comme celle des avantages en nature de février 2025, qui pousse à l’électrification des parcs. En tant que gestionnaire, vous pouvez planifier vos renouvellements, en respectant la loi tout en gardant vos coûts sous contrôle.
Pour un pilotage de votre flotte en LLD et une maîtrise de vos coûts, découvrez la solution Drivein. Visitez notre site pour optimiser votre gestion : https://drivein-fleet.com
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Guide de la location longue durée véhicule pour entreprise
La location longue durée, ou LLD, est une solution pour les gestionnaires de flotte. Elle permet à une entreprise d’utiliser un véhicule neuf pour une période et un kilométrage définis, en échange d’un loyer mensuel fixe. Une fois le contrat terminé, le véhicule est restitué au loueur.
Décrypter la location longue durée pour votre flotte
La LLD est un modèle de gestion de parc automobile. L’entreprise choisit des véhicules, s’engage sur une durée et un kilométrage, et le loyer mensuel couvre l’usage de la voiture ainsi que des services associés.
Dans ce modèle, l’entreprise n’est pas propriétaire du véhicule. Cette approche délègue la gestion opérationnelle et les risques financiers, comme la dépréciation du véhicule, au loueur. Un investissement est transformé en charge d’exploitation.
Que contient un contrat de LLD ?
Un contrat de LLD s’articule autour de plusieurs éléments. Ces éléments définissent le montant du loyer et les responsabilités de chaque partie.
La différence avec l’achat
Le point qui change avec la LLD est l’absence de propriété. Contrairement à un achat, l’entreprise ne bloque pas une somme de sa trésorerie pour acquérir un actif qui perd de la valeur. Elle paie pour un droit d’usage et un ensemble de services.
Cette approche libère l’entreprise de la revente du véhicule. Le risque de décote est supporté par la société de location. Cette logique s’inscrit dans une stratégie de fleet management, où l’on cherche à externaliser les tâches pour se concentrer sur son activité. Si le sujet vous intéresse, notre article expliquant ce qu’est le fleet management vous donnera des informations.
Décortiquer le fonctionnement d’un contrat de LLD
Un contrat de location longue durée contient des paramètres qui définissent l’accord entre vous et le loueur. Ils fixent le montant de votre loyer mensuel et les règles pour la durée de la location. Ces éléments sont modulables pour correspondre aux besoins de votre flotte.
Le choix du véhicule est le point de départ. Le modèle, la motorisation, les équipements forment la base de calcul du loyer. Une voiture plus chère ou avec plus d’équipements aura un impact sur la facture mensuelle.
Viennent ensuite deux variables : la durée d’engagement et le kilométrage annuel. Ce duo encadre l’utilisation du véhicule.
Les piliers du contrat de LLD
Quatre éléments clés constituent la structure d’un contrat de LLD. Il faut les maîtriser pour éviter les surprises.
Ces services associés sont le cœur de la LLD. Ils transforment une location de voiture en une solution de mobilité.
Les services couramment intégrés
Le principe de la LLD est de vous décharger de la gestion opérationnelle. Pour cela, plusieurs services sont inclus dans le loyer, couvrant les besoins d’un véhicule de société.
Chacun de ces services aide à garder le contrôle sur vos dépenses. Pour une vision plus globale, vous pouvez lire notre article sur quels sont les composants principaux des coûts d’une flotte automobile.
La fin du contrat et la restitution du véhicule
L’arrivée au terme du contrat est une étape balisée. Le véhicule est restitué au loueur, qui procède à une inspection pour faire le point sur son état.
Le kilométrage réel est comparé au forfait initial. Si vous avez plus roulé que prévu, des pénalités s’appliquent. Le coût du kilomètre supplémentaire est fixé dans le contrat et se situe entre 0,05 € et 0,40 €.
L’état général du véhicule est aussi examiné. Une usure normale, liée à l’âge et au kilométrage, est acceptée. Des dégâts plus importants sont considérés comme anormaux. Dans ce cas, des frais de remise en état vous seront facturés.
Comparer la LLD, la LOA et l’achat direct
Choisir le mode de financement pour un véhicule d’entreprise est une décision qui impacte votre trésorerie, vos processus comptables et la gestion de votre flotte. Trois options existent : la location longue durée (LLD), la location avec option d’achat (LOA) et l’achat direct. Chaque solution a ses propres règles et répond à des besoins différents.
Pour voir clair, il faut analyser comment ces trois modèles influencent la structure financière et administrative de votre entreprise. On va les comparer sur plusieurs points : la sortie de trésorerie, la prévisibilité des coûts, la souplesse des contrats et qui gère le véhicule en fin de vie.
Ce schéma illustre les questions à se poser pour faire le bon choix en fonction de vos priorités.
La durée d’utilisation, le kilométrage prévu et votre besoin de services sont les facteurs qui vont orienter votre décision.
La location longue durée, une formule tout-en-un
La LLD est un service. Vous payez un loyer mensuel fixe, et en échange, vous utilisez le véhicule et bénéficiez de services : entretien, assistance, changement des pneus. L’avantage est la maîtrise de votre budget et la délégation de la gestion.
À la fin du contrat, vous rendez le véhicule. Il n’est pas nécessaire de se soucier de la revente ou de sa dépréciation. Ce risque est porté par le loueur. C’est une solution pour les entreprises qui veulent externaliser la gestion de leur parc pour se concentrer sur leur activité.
Le contexte actuel rend cette option pertinente. En France, la durée de vie des véhicules s’allonge. Au 1er janvier 2025, le parc auto français comptait 39,7 millions de voitures particulières, avec un âge moyen de 11,5 ans. Avec un kilométrage moyen de 211 000 km au dernier contrôle technique, gérer la valeur résiduelle d’un véhicule est un enjeu pour un propriétaire. La LLD permet d’éviter cela.
La location avec option d’achat, une passerelle vers la propriété
La LOA, ou leasing, est un entre-deux. C’est une location avec une promesse de vente à la fin, à un prix fixé au départ. Vous louez le véhicule pour une période donnée, mais les services inclus sont généralement plus légers qu’en LLD.
À l’échéance, vous avez le choix : rendre le véhicule ou lever l’option d’achat. Cette formule offre une flexibilité en fin de parcours, mais demande une gestion des coûts d’entretien et vous laisse dans l’incertitude sur la pertinence du rachat.
Le loyer en LOA est souvent plus bas qu’en LLD, car il y a moins de services. En contrepartie, un dépôt de garantie est presque toujours demandé.
L’achat direct, l’investissement dans un actif
L’achat direct est la méthode où vous achetez le véhicule, qui devient un actif de l’entreprise. L’avantage est la liberté. Il n’y a pas de contrainte de kilométrage, vous pouvez le personnaliser et l’utiliser sans limites. Vous êtes propriétaire, vous gérez tout : assurance, entretien, réparations et la revente.
Le revers est que cette solution mobilise une part de votre trésorerie ou vous oblige à emprunter, ce qui pèse sur votre bilan. Elle vous expose au risque de dépréciation du véhicule et à la charge administrative liée à sa gestion et à sa revente.
Pour prendre une décision, il faut calculer et comparer le coût total de possession (TCO) pour chaque option. Pour approfondir, notre guide sur comment optimiser le TCO d’une flotte automobile vous donnera une méthodologie.
Comparatif des modes de financement automobile
Pour visualiser les forces et faiblesses de chaque option, ce tableau récapitule les différences entre la LLD, la LOA et l’achat.
Le choix dépendra de votre stratégie : tranquillité et budget maîtrisé avec la LLD, flexibilité et possibilité d’achat avec la LOA, ou contrôle et investissement à long terme avec l’achat.
Quels sont les bénéfices concrets de la LLD ?
Opter pour la location longue durée transforme la gestion de sa flotte automobile en un levier de performance. On passe de la possession de véhicules à une optimisation des ressources et des processus.
La LLD est devenue une solution en France. En juillet 2025, les immatriculations en LLD représentaient 29,1 % du marché global. Près de 60 % des immatriculations professionnelles passaient par ce canal. Ces chiffres montrent que les avantages de la LLD correspondent aux objectifs des entreprises.
Les avantages financiers directs
Le premier bénéfice est la maîtrise du budget. Avec la LLD, tout est inclus dans un loyer mensuel fixe : l’usage du véhicule, l’entretien, l’assistance. Cela évite les factures imprévues.
Un autre point est la préservation des liquidités. Contrairement à un achat qui immobilise un capital, la LLD ne demande aucun apport initial. Cet argent reste disponible pour être investi dans l’activité.
Enfin, la capacité d’endettement de l’entreprise reste intacte. Comptablement, les loyers de LLD sont considérés comme des charges externes et n’alourdissent pas le bilan.
Les gains opérationnels pour l’entreprise
Au-delà de l’aspect financier, les avantages sur le terrain sont importants. Le principal gain est l’externalisation de la gestion de flotte. Les tâches administratives et techniques sont déléguées au loueur.
Voici ce que vous n’aurez plus à gérer :
Ce transfert de responsabilités libère du temps pour vos collaborateurs, qui peuvent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.
L’impact sur la flotte et l’image de l’entreprise
Avec la LLD, le renouvellement du parc est régulier. Vos équipes roulent avec des véhicules récents, équipés des technologies en matière de sécurité et d’efficacité énergétique.
Les conséquences sont multiples. D’un côté, la sécurité des collaborateurs est renforcée grâce à des véhicules plus fiables. De l’autre, une flotte neuve et entretenue est une vitrine pour l’image de votre entreprise.
Enfin, disposer de véhicules récents simplifie le respect des normes environnementales. La LLD devient un outil pour piloter la transition énergétique de votre flotte, en intégrant des véhicules à faibles émissions. La part des modèles électriques en LLD, qui atteignait 20,9 % des immatriculations en juillet 2025, en est l’illustration.
Décrypter les impacts fiscaux et comptables
Gérer une flotte en LLD, c’est aussi composer avec la comptabilité et la fiscalité. Ces règles déterminent comment les coûts sont traités et comment les optimiser.
Sur le plan comptable, les loyers que vous payez chaque mois sont considérés comme des charges externes. Ils viennent diminuer le résultat de votre entreprise.
L’avantage se voit sur le bilan. Comme vous n’êtes pas propriétaire des véhicules, ils n’apparaissent pas dans vos immobilisations. Votre structure financière reste saine, sans alourdir votre endettement.
Le traitement fiscal des loyers
Côté fiscalité, les loyers d’une LLD sont déductibles de votre résultat imposable. C’est un levier pour réduire votre impôt sur les sociétés.
Pour les véhicules de tourisme, la part du loyer qui correspond à l’amortissement du véhicule est plafonnée. Si le loueur a acheté le véhicule au-delà d’un seuil (par exemple, 30 000 € pour un véhicule émettant moins de 20g de CO2/km), la part d’amortissement qui dépasse ce plafond n’est pas déductible. Vous devrez la réintégrer fiscalement.
Ce mécanisme est une incitation à choisir des véhicules pour maximiser les avantages fiscaux.
Maîtriser les taxes sur les véhicules de sociétés
La TVS (Taxe sur les Véhicules de Sociétés), remplacée par deux taxes annuelles, reste une charge pour toute flotte. Son calcul dépend des émissions de CO2 et de l’âge du véhicule.
La LLD donne une carte à jouer pour contrôler cette taxe. En choisissant des véhicules récents et peu polluants, vous pouvez alléger la facture. Les véhicules électriques, par exemple, sont souvent exonérés de la première composante de cette taxe.
Le choix de la motorisation dans un contrat LLD devient un acte de gestion fiscale.
L’avantage en nature, un point à ne pas négliger
Lorsqu’un collaborateur peut utiliser son véhicule de fonction pour ses trajets personnels, l’administration considère cela comme un avantage en nature (AEN). Cet avantage est soumis à cotisations sociales pour l’entreprise et à l’impôt sur le revenu pour le salarié.
Pour calculer l’AEN, il existe deux méthodes : les dépenses réelles ou un forfait annuel. En LLD, le calcul au forfait est le plus courant.
Ce forfait se base sur un pourcentage du coût global annuel du véhicule. Pour une voiture en location, on retient 30 % de ce coût (qui inclut le loyer, l’entretien et l’assurance).
L’impact de la loi d’orientation des mobilités (LOM)
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a changé les habitudes. Elle impose aux entreprises avec plus de 100 véhicules de respecter des quotas de véhicules à faibles émissions (VFE) à chaque renouvellement.
La LLD est une alliée. Grâce à la souplesse des contrats, vous pouvez intégrer des véhicules électriques ou hybrides rechargeables sans sortir une trésorerie importante pour les acheter. Le marché a suivi le mouvement.
Les chiffres le montrent : au premier trimestre 2025, les véhicules 100% électriques représentaient près de 25 % des nouveaux contrats LLD pour les professionnels. Cette dynamique montre que la LLD est un outil pour la transition énergétique des flottes. Vous pouvez consulter les tendances LLD de 2025 sur dlm.fr pour approfondir le sujet.
Cette transition est encouragée par des réformes, comme celle des avantages en nature de février 2025, qui pousse à l’électrification des parcs. En tant que gestionnaire, vous pouvez planifier vos renouvellements, en respectant la loi tout en gardant vos coûts sous contrôle.
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